Salvador de Bahia


Nous prenons l’avion pour nous rendre à Salvador car ici, les distances sont justes monstrueuses et les heures de bus finissent par se compter en jours avec un coût supérieur à l’avion. En arrivant sur Salvador, nous survolons la Baie des Saints, c’est magnifique.

Salvador de Bahia est une ville coloniale où l’on peut découvrir des églises dorées, des rues pavées, des percussions, de la capoeira… C’est un mélange de culture africaine et d’Amérique du Sud dû aux nombreux esclaves déportés ici pour travailler dans les plantations.

Nous arriverons dans le quartier de Barra, à la « Villa française » près des plages. C’est une poussada tenue par deux françaises, très bien aménagée, avec sa bibliothèque française. Carl découvre les « Titeuf », on ne le revoit pas de sitôt ! C’est difficile de le déscotcher même pour aller à la plage. En plus dans l’auberge il y a trois chiens dont Yogui que Carlito adore. Je pense qu’il va falloir prendre autre chose comme animal que des poissons rouges à la maison ! (On a pensé au caïman…)

Nous nous baladons au bord de la mer, sur le remblais à la découverte de la ville et de ses nouvelles recettes de cuisine. On a l’impression d’avoir changé de pays.
Il y a différentes plages et nous choisissons la plus brésilienne  : petits parasols, petites tables et l’on peut tout déguster et boire : de la bière bien sûr mais aussi des huitres. Des vendeurs se promènent avec un petit  barbecue portatif pour faire cuire des crevettes ou brochettes. Les autres vendeurs ont sous le bras de la crème solaire, des maillots de bain, des paréos, des glaces, et de la nourriture en tout genre. Il y a bien sûr la baignade, les jeux de raquette, le foot ! Tout cela en tenue plus que sexy. Les  hommes sont supers musclés avec de mignons shorty et les femmes portent souvent des strings.
Nous allons nous balader aussi dans le vieux quartier de Salvador, le Pelourinho, le quartier historique inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco avec ses bâtiment coloniaux colorés et ses splendides églises. Ce n’est pas seulement un quartier touristique car il y a des écoles de musiques et des centres culturels dans les vieux bâtiments.

Magasin coloré

Malheureusement pour nous, ce jour là c’était la finale de la coupe d’Europe de foot. Au Brésil, c’est synonyme de jour férié ou presque. Il y a peu de monde dans les rues, les gens sont dans les cafés pour regarder le match. On était un peu sur le qui vive car la veille, des jeunes françaises nous ont raconté leur mésaventures avec des voleurs et nous disaientt de ne pas aller dans les petites ruelles désertes.

Ruban emblématique de BonfimLes Fitas (rubans porte-bonheur colorés)

Nous avons fait le mercado modelo qui est dans la ville basse. Ce quartier en contrebas est relié au quartier du haut par un ascenseur Art déco « Elevador Lacerda ». Il s’avance dans  le vide et relie les deux quartiers distants de 72 mètres, en 30 secondes.

Colonne de l'ascenseurL’ascenceur est dans le pilier à droite

Le dimanche, nous pensions aller à la messe, si, si, car celle-ci est très réputée mais le bus pour y aller ne passe pas régulièrement. L’attente pour y aller est très longue, sans être sûre d’avoir un bus.  Nous optons pour le Jardin Botanica : sorte de zoo gratuit. En chemin, nous longeons la plage et le spectacle des brésiliens sur la plage avec la musique, le foot, le surf, nous tend les bras. Nous nous arrêtons pour profiter de ces moments agréables.

L'étendardune petite averse viendra perturber les évènements…

Le soleil revientmais le soleil revient !

Ce jour là, la plage revêt un nouveau look grâce aux graffeurs.

Le vélo et le graph

Nous partirons enfin pour le fameux zoo gratuit pour tous et en ce dimanche, c’est une ambiance plutôt familiale que nous retrouvons tout au long de la visite avec des stands de nourriture,  jouets, bonbons… Le jardin est plutôt grand, avec beaucoup d’animaux mais après le Costa Rica, c’est un peu bizarre de se retrouver avec des animaux en cages ! D’ailleurs, nous n’avons pris aucune photo de cette visite pourtant très sympa.

La pluie… à Salvador en cette saison, ce sont des averses localisées où des journées entières de pluie ! Alors quand nous décidons d’aller sur une superbe plage à 27 km, le temps s’est obscurci au fur et à mesure que le bus avançait pour finir par une pluie fine mais tenace ! Nous décidons dons de faire la boucle en bus et de rentrer ensuite. C’était sans compter sur cette énorme dune en pleine ville qui nous tend les bras. Nous descendons donc du bus et escaladons la dune. En montant, nous apercevons des gens en cercle qui prient en se tenant les mains et d’autres seuls. L’ambiance est vraiment étrange, nous étions les seuls touristes à passer par là !

Une prière pour Owen Salutation au ciel!

La course dans le sableles galipettes dans le sable

Nous finirons cette journée par une bonne pizza  et une bonne glace ! C’était notre dernier jour à Salvador mais nous y reviendrons quelques jours avant de nous envoler pour Rio de Janeiro. Nous avons le sentiment d’être un peu passé à côté de cette ville ou du moins de ce que l’on s’imaginait. Demain 8 juin, c’est le grand départ pour le parc national de la Chapada Diamentina…

 

 

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