Monteverde

 

Notre dernière étape au Costa Rica sera la montagne du Monteverde, située au nord ouest du pays et  considérée comme une des plus célèbres merveilles naturelles avec sa forêt de nuages envahie de brume.
Pour y arriver un long trajet en bus nous attend. Tout d’abord 4 heures trente pour rallier San José, puis encore 4 heures pour arriver à Monteverde. Mais c’est sans compter les travaux (ils repeignent la route). La circulation est donc totalement coupée !

Nous attendrons 2 heures et pendant ce temps, nous discutons avec un français qui habite sur la côte Caraïbe. C’est un brestois qui habitait en face du rallye route de Gouesnou (comprendra qui pourra !) : nostalgie, nostalgie !
Ensuite, quand nous arrivons à San José, notre correspondance est une heure plus tard mais le bus est complet. Nous voyagerons tout le trajet en squattant par terre.

La route est magnifique et nous terminerons sur une piste où nous aurons droit à un merveilleux coucher de soleil sur les montagnes. Après cette journée (7h-19h) de transport, il nous reste à chercher une cabinas pour nous poser. Ici il fait un peu plus frais (environ 25 degrés) et il pleut pratiquement tous les jours. Cette fraicheur nous fait du bien.
Coincé entre deux forêts de nuages bien préservées, cet étroit corridor de civilisation comporte deux localités : le village Tico de Santa Elena (notre sweet home) et le village Quaker de Monteverde. Les communautés locales ont fait pression pour empêcher les promoteurs de bitumer les routes et endiguer le flux de touristes. Les pistes protègent un site exemplaire pour l’écotourisme durable. Effectivement, ici, tout est fait pour les touristes : nombreux parcs de tyroliennes et autres ponts suspendus, treks et de nombreux circuits organisés.
Heureusement pour nous, il y a encore des chouettes trucs à faire gratuits et pas touristiques comme les « ficus tree » (merci Fiona). C’est une balade dans la forêt à rechercher les ficus dans lesquels nous pouvons grimper à l’intérieur. Ils sont énormes, hauts, beaux et l’on a une vue imprenable sur la vallée : vertigineux, enivrant, sublime, magique…

Interieur…                                                                          Le point rouge en haut à mi-chemin !

Carl est monté à 5 mètres de haut et s’arrêtera là car c’est un peu dangereux. Vir montera jusqu’en haut pour ressortir la tête dans les grosses branches à plus de 30 mètres de haut. Quant à moi, je m’arrête tôt car la peur de tomber me tétanise un peu. C’est beaucoup de sensations pour tout le monde. Super expérience et c’est le plus facile que nous ayons fait. Les autres sont plus abruptes.

Pendant que Carl continue son travail pour envoyer à l’école (pas facile tous les jours !),  je vais me balader autour du village. Je pensais emprunter un sentier mais on me demande 12 dollars, alors je rebrousse chemin (un peu excessif). Sur le retour je tombe sur un karaoké (réflexe d’Asie), une fête, enfin non c’est un mariage. Une cinquantaine de personnes écoutent et chantent avec le DJ (ou l’assistant du curé) avec son micro, son mac pour le fond musical, en lançant des « avé maria », « amen » et  « grâce de Dieu ». C’était super beau à entendre, je suis restée un petit moment à écouter mais je ne levais pas la main au ciel comme bon nombres de personnes…

Nous ferons aussi une sortie nocturne dans la jungle, expérience inédite avec un petit groupe de 10 personnes. Bien que cette sortie fasse un peu « attrape touristes », nous avons vu pas mal d’animaux : paresseux, toucan, mygale énorme, grenouille verte flou et des vipères très venimeuses. C’est un peu grisant de se balader la nuit en forêt.

 

Le lendemain, le temps est plutôt maussade, alors entre deux averses nous irons crapahuter sur les sentiers en observant la forêt, les animaux et admirant la vue sur la baie de Nicoya : somptueux ! Le reste de la journée nous le passerons avec un couple de français, Guillaume et Sabrina qui voyagent pendant un an et descendent du Mexique au sud de l’Amérique du sud : beau projet ! Mais une éclaircie arrive avec une super lumière, nous nous précipitons pour monter au point de vue à 2 km pour admirer le coucher du soleil. Nous sommes en plein vent et une sensation de liberté nous envahit. Whaoou !

Le soir, nous rencontrons un autre couple de français, Olivier et Sarah qui finissent leur trip (6 mois) au Costa Rica dans 2 jours. Ambiance française au Pura vida, nous squattons la table et discutons jusqu’à l’arrivée du veilleur qui nous demande de quitter les lieux. Le lendemain c’est la forêt de nuages de « Montéverdé » tant attendue et la chasse au trésor pour motiver notre Carlito qui a du mal à se lever !

Nous ne le regrettons pas, elle est magnifique. On a l’impression de toucher les nuages : on prend du vent et de la pluie dans la figure.  La densité de la forêt est impressionnante ! Il y a plus de 70 espèces d’arbres et 40 espèces d’orchidées différentes ! C’est, c’est, c’est… indescriptible !  Les arbres sont recouverts de mousses, de lianes, d’orchidées et autre plantes inconnues qui leurs donnent des formes biscornues ! Nous n’aurons pas le temps de faire le tour de tous les sentiers mais on a déjà un bon aperçu de cette forêt de nuages.

Nous finissons notre balade au café colibris, pour observer ces petits oiseaux très rapides qui viennent s’abreuver aux différentes installations à leur disposition. Ils sont de différentes tailles, différentes couleurs et vont à cent à l’heure, c’est impressionnant ! Carl a trouvé tous les indices et a bien marché pour trouver son trésor…

Nous devons reprendre notre bus qui nous ramène en ville car nous avons notre retour pour San José dans l’après midi. Nous ne voulons pas rater notre vol pour le Brésil !!!

LA FORET DE NUAGES ILLUSTREE :

 pour le plaisir…

 

Tchao Costa Rica ! Pura Vida ! En effet les Ticos sont vraiment accueillants, cools et sympathiques.

Ce petit pays nous aura séduit avec son concentré impressionnant de faune et de flore. C’était magique !

C’était aussi les vacances avec la famille et le farniente à la villa, piscine, cocktails et baignades… Supers moments !